Informations à propos de l’usage d’un GPS en randonnée
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Cette page vous permettra de savoir l’essentiel pour se retrouver dans le vaste monde du gps. L’idée n’est pas de faire un cours gps, mais de mettre en place quelques notions et de partager mes connaissances dans ce domaine. N’hésitez pas à partager vos propres expériences.
Où est le randonneur ?
Avant tout quelques généralités et un peu de théorie à propos de l’utilisation d’un gps surtout lors d’une randonnée.
Une boussole est évidemment indispensable pour l’utilisation de ces cartes.
Sur une route, un chemin campagnard, un sentier, tous éléments généralement mentionnés sur une carte dite d’état-major, souvent appelée carte IGN (Institut Géographique National).
Ces cartes présentent l’ensemble des éléments permettant de déterminer sa position, comme les voies et cours d’eau, les courbes de niveau, les points remarquables, et autres.
Pour la randonnée, l’échelle 1:20000 est la plus souvent utilisée.
Un GPS peut aider
Différents modèles de GPS sont sur le marché pour les randonneurs. Entre sensibilité, type d’écran, avec ou sans cartographie, type de batteries, autonomie, modèle classique ou montre, les éléments à prendre en compte sont nombreux et bien évidemment dépendent de l’usage prévu et des connaissances de l’utilisateur. Quelques grandes marques sont présentent sur le marché comme Garmin, Twonav, Magellan mais le marché est très ouvert aux nouveautés. Pour ma part les j’ai utilisé un Garmin VistaHCx pendant plus de 15 ans.
Un Smartphone peut être utile également. De nos jours de nombreuses applications gps sont disponibles sur un marché en développement constant. Différents fabricants de Smartphones mettent des puces gps dans leurs produits. Différentes applications sont également sur le marché, tant sur smartphone android que sur apple. Depuis juillet 2015 j’essaie quelques applications sur un smartphone Huawei et sur une tablette 7″ Asus. L’autonomie de ces appareils reste leur point faible, forçant à prévoir une batterie supplémentaire au de là de quelques heures d’utilisation et ce d’autant plus que la luminosité doit rester à son maximum dans les journées ensoleillées.
Pour l’instant j’ai testé, avec succès, les applications
– Locus Map Free, ainsi que Locus Map Pro payant, cartes OSM également mais vectorielles (lisible à toutes les échelles) à acquérir par téléchargement et par région via des LoCoins (monnaies de Locus).
– Osmand Cartes et Navigation Free, ainsi que OsmAnd+ payant, cartes Open Map téléchargeable gratuitement, enregistrement et visualisation des traces au format standardisé nommé gpx.
Dans ces applications il n’y a plus de nécessité de connexions données 3G, 4G, 5G ou wifi durant la randonnée.
– SityTrail BE, payant par an, pour disposer des cartes IGN, enregistrement et visualisation des traces au format standardisé nommé gpx. Donne également accès à un outil sur PC nommé SityTrail Editor qui autorise la visualisation sur fond de carte IGN, la création et la modification des traces gpx.
Avec l’aide d’un réseau de satellites
La dernière évolution est l’utilisation du système européen Galiléo, maintenant que des smartphones compatibles sont sur le marché.
J’ai testé sur un Huawei P10 et l’application Locus Map Pro qui fonctionne parfaitement et également, depuis décembre 2018, sur un Garmin Gpsmap 66S, qui a remplacé mon ancien Garmin Vista.
Différents réseaux de satellites existent aujourd’hui mais il y a toujours eu différents usages des satellittes classés en GEO (Geostationary Earth Orbit – 35786km), MEO (Medium Earth orbit – 10000km) et LEO (Low Earth orbit – 1000km). Les satellites GEO sont les plus communs grâce à leur position relative fixe dans l’espace, et ce malgré leur coût important, un délai important et une diffusion importante non adaptée à certaines applications. L’utilisation de plusieurs faisceaux (on parle de multi-faisceaux) réduisant la taille des zones de couverture et d’intelligence à bord sont des pistes permettant de compenser certains problèmes des satellites GEOs.
Pour les positionnements par gps d’autres réseaux sont utilisés. Le Global Positioning System (GPS), militaire américain, depuis 1995, une trentaine de satellites à +/- 20000km.
Le système russe baptisé GLONASS entré en fonction en 1996 mais redevenu opérationnel en 2010.
L’Union européenne avec le système GALILEO est opérationnel depuis le 15 décembre 2016 et au final ses 30 satellites seront pleinement opérationnel à l’été 2020.
La Chine avec le système Beidou-2 (COMPASS) développe son propre système qui devrait également être complètement opérationnel en 2020.
Le Japon (QZSS) et l’Inde avec l’IRNSS développent de leur côté un système assurant une couverture uniquement régionale dont la Chine qui dispose également de Beidou-1.
Mais surtout, avec une triangulation précise
Avant tout un peu de théorie, en anglais.
Mais le traducteur automatique du nouveau Microsoft Edge et du Google Chrome peuvent aider, sans problème