RBW_RP_duo_23_La_Louvière

Diaporama des photos prises durant la duo rando RBW – RP à

La Louvière du 16 avril 2023

en matinée

dans l’après-midi


Photos durant notre duo-rando à La Louvière, via René de Rando Picardie


Description de la randonnée

Regroupement à la Cantine des Italiens à La Louvière. Nos amis de Rando Picardie nous rejoignent également. La dernière duo-rando date d’avril 2022 au Quesnoy. Un petit café complété par un petit chocolat bien belge (Galler), offert par Jaja, dans la cantine avant le départ met tout le monde d’aplomb avant le parcours.

Jaja remercie Jany (président Rando Picardie) pour leur venue en terre Louvièroise et donne un petit agenda du déroulement de la journée. Juste avant le départ, chaussures aux pieds, Annette fait un premier exposé sur la région et le canal pour situer le trajet dans son contexte ancien et actuel.

Départ, sous la houlette d’Éric, par le chemin de halage bordant le canal du Centre historique , en direction de La Louvière. En passant sous des ponts métalliques bien marqués par la rouille et entre les pilastres de l’ancien pont minier, nous poursuivons le long du canal bien paisible où seules quelques poules d’eau marquent le miroir de l’eau. Quelques joggeurs et cyclistes profitent du bord du canal pour leur activité dominicale. Le temps est couvert mais sans pluie, et restera ainsi tout au long de la journée. Nous arrivons bientôt à deux pas de l’église Saint-Jean-Baptiste d’Houdeng-Aimeries. Peu avant le pont tournant. Annette expose alors l’aspect activités économiques de la région au fil du temps. Mines et aciéries, du groupe Boël entre autres. Nous traversons le canal et prenons le chemin de halage pour rejoindre l’ascenseur n°2 de Houdeng-Aimeries que beaucoup de marcheurs découvrent. Vestige d’un passé métallurgique cet ouvrage, encore en état de fonctionnement pour la plaisance, étonne par son inventivité de l’époque, car qui dit ascenseur dit passage d’un point haut à un point bas, avec un minimum de volume d’eau contrairement à l’usage de l’eau dans une écluse. Nous poursuivons, découvrons le point haut de l’ascenseur n°3 de et par une petite boucle le point bas, qui sert également d’embarcadère pour le bateau touristique du canal historique. Nous poursuivons un moment le long du canal avant de virer, à l’ouest puis au sud pour rejoindre les Carrés de Bois-du-Luc et son musée à ciel ouvert, les bâtiments n’étant pas ouverts. Annette nous retrace la vie de ce vestige des anciens ateliers du matériel minier, des logements des ouvriers, de la maison du directeur avec son allée arborée dans l’axe nord-sud des carrés des logements. Logements tous repeints en jaune et équipés de toitures moins énergivores. Le tout donne un aspect soigné au site qui contraste avec quelques habitations laissées dans leur jus pour marquer l’état de la fin des années prospères à nos jours. Le temps passe et nous prenons alors la direction du canal que nous retrouvons au nord du Bois-du-Luc et du quartier de la Jobrette. Nous remontons le canal, le traversons par le pont Capitte (nous sommes passés dessous ce matin). Nous rejoignons ainsi l’autre côté du canal et, au nord-est, allons retrouver la Cantine des Italiens du départ après un parcours de 10km380 et un cumul de dénivelé positif de 66m. Notez que dans mon diaporama gps la page 2 montre de manière colorée la montée ou la descente tout au long de la trace de ce matin, légende sur la droite de la page.

Une grande table, et quelques serveuses, attendent les 42 randonneurs et nous nous installons pour un repas, italien majoritairement, bien copieux et généreux. Quelques cuberdons belges, offert par Jean, on ne perd pas la tradition duo-rando si vite et chocolats avant le café et au vu de l’heure qui avance, nous modifions un peu le programme initial. Plus de marche cet après-midi. Éric a bien négocié avec les voies hydrauliques et le petit Musée de la Mine, accolé à la cantine des Italiens, nous ouvre ses portes pour une visite, documentaire à souhait, liée à l’immigration de la main-d’oeuvre italienne et autres nationalités. État belge et l’industriel Boël, ne font à cette époque plus qu’un pour attirer les ouvriers.

La visite du musée de la Mine se termine et Éric distribue un petit plan pour rejoindre l’Ascenseur Funiculaire de Strépy-Thieu à 7km d’ici.

Nous, humains, sommes bien petits face à ce monstre, d’acier et de béton, qui du haut de ces 130m peut faire passer à ces bacs et les barges de gros tonnage contenues le dénivelé de 73m, le tout en 7 minutes. Nous pénétrons dans le monstre et découvrons une des deux salles des machines. Impressionnante de mécanismes, câbles de 85mm de diamètre et de poulies à l’échelle du défi de taille solutionné par cet ouvrage. Un film très intéressant retrace le chantier titanesque de cet ouvrage inauguré seulement en 2002.

Bilan. Le verre de l’amitié, offert par le club RBW, dans la cantine jouxtant la salle des machines, clôturera de belle manière cette journée que chacun a manifestement appréciée. Merci à Éric et Annette pour l’organisation générale de cette journée Duo-Rando. Sans oublier Jo et Jaja.

Et l’on parle donc bien évidemment de se revoir, en septembre, pour une autre aventure commune, à Bruges cette fois.


Informations GPS à propos de la randonnée

en matinée

après-midi

Pas de trace gps de randonnée pour l’après-midi de cette année.

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Informations complémentaires